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Les erreurs du film de Al Gore
 


Par Christopher Walter Monckton, troisième vicomte Monckton de Brenchley (né le 14
février 1952) est un consultant Britannique des affaires internationales retraité, un conseiller
politique, un écrivain, et un inventeur. Il a servi de conseiller pour Margaret Thatcher et a
attiré la controverse pour son opposition biblique sur le consensus prédominant scientifique
sur le Réchauffement Global et les changements climatiques.



Traduit en français par Yves Vinet le 13 avril 2008.

Voila le lien anglais, car la traduction laisse à ...............

http://scienceandpublicpolicy.org/monckton/goreerrors.html


Est-ce que les changements climatiques mettent en danger les ours polaires.
Note de l’éditeur : Quand vous enlevez l’endoctrinement, la vérité compte toujours, pas
pour l’assise, mais pour l’impartialité, et c’est pour cela que nous continuons de publier des
titres comme ceux-ci. L’industrie du désaveu ne va pas se retirer avant que la vérité soit
connue et elle doit résister au scepticisme
. Quoi penser? Et si les sceptiques avaient raison.

En octobre 2007, un juge britannique décida que le film d’Al Gore (Une vérité dérangeante)
était affligé de 9 inexactitudes. Et quelque temps après, un autre britannique. Chris Monckton,
écrivait (35 vérités dérangeantes), republiés ici avec la permission d’EcoWorld.

Pas 9, mais 35 inexactitudes. En lisant cette compilation, vous devrez vous poser la question
suivante, sommes-nous manipulés? Combien de mandats politiques et économiques vont
résulter de ce maquignonnage des esprits. Combien de poursuites civiles. Combien de
nouveaux règlements, d’ordonnances, de subsides, de taxes et de marchandages?

En lisant ce texte, qui contient de toute évidence plusieurs arguments valides, posez-vous la
question suivante, avons-nous besoin de plus pour réagir? Est-ce que chaque évènement
climatique est imprégné de pensées condamnables et de coupables? De nombreuses questions
élémentaires non résolues, d’inflexions découlant d’émotions plutôt que des indices sérieux et
évidents? Est-ce que les changements climatiques alarmistes influencent les rapports avec
l’économie et la politique? Est-ce que quelques-uns croient sincèrement que le réchauffement
climatologique est causé par les humains? Veulent-ils absolument y croire, parce que des
actions collectives sont prises contre cette croyance? Parce qu’on croit que les actions contre
le réchauffement climatique anthropogéniques sont appropriées pour contrer ses effets
néfastes? Peut-être que oui, peut-être que non?

Même si le réchauffement climatique global était vrai, laissons la compétence de l’entreprise
privée pour s’en occuper. Mieux vaut utiliser les ressources pour qu’on s’adapte à la réalité
des changements climatiques, que d’essayer d’éliminer l’usage de carburant fossile ou à
travers le transfert massif, des richesses du secteur privé au secteur public. À notre point de
vue, un baril de pétrole à 100 $ est un aiguillon suffisant, pour que l’énergie alternative ait une
chance de se développer. De plus, éliminer les subventions aux utilisateurs d’énergie fossile,
devraient être instauré avant d’établir de nouvelles taxes et des subventions pour développer
les énergies alternatives. Réinventer le secteur public devrait être fait avant d’instaurer de
nouvelles taxes.

Un des points de Monckton, le #30, mérite un éclaircissement, comme plusieurs de nous, il
rejette le fait que le CO2 soit un polluant. Sans le CO2, les plantes ne pourraient utiliser la
Photosynthèse pour transformer le CO2 en nutriments et grandir tout en générant de
l’oxygène pour que les humains puissent respirer. Les plantes ne peuvent pas vivre sans CO2.

Que cette fausse interprétation fondamentale déclenche un projet de loi présenté à la Cour
Suprême des É.U. pour alerter le peuple américain qu’il y a quelque chose d’anormal ici.

Laissons les gardiens de la vie privée et de la liberté d’expression, s’assurer, que ce débat
public bénéficie et s’adapte à l’idée que ce phénomène climatique est possiblement cyclique
et non anthropogénique. Le CO2 est la vie, et les émissions de molécules toxiques dans
l’atmosphère sont sans aucun doute différentes et doivent être indéniablement surveillées.

C’est dans cet esprit que cet article est écrit.
« Le cercle d’Ed Redwood. »



35 vérités qui choquent.
Par Christopher Monckton, le 15 décembre, 2007


Al Gore livrant sa fameuse démonstration, est-ce que ses arguments sont au-delà d’un débat ?

Au mois d’octobre 2007, Le Haut Tribunal de Londres a détecté neuf erreurs dans le film
(Une Vérité dérangeante). L’honorable juge a précisé, que si le gouvernement de Sa Majesté
n’avait pas été d’accord d’envoyer à chaque école secondaire de l’Angleterre une note
explicative, sur la présentation d’Al Gore, il aurait statuer que la distribution de ce film dans
toutes les écoles secondaires de pays par le gouvernement de Sa Majesté aurait été en
violation avec l’Acte du Parlement, qui défend l’endoctrinement politique des enfants.

La porte-parole et conseillère en environnement d’Al Gore, madame Kalee Kreider, a émis
une objection équivoque sur cette nouvelle. Elle commença par dire que le film mettait en
évidence des milliers et des milliers de fait. Ce qui est faux : seulement 2000 faits dans 93
minutes auraient donné un fait par seconde de présentation? Le film contient seulement
quelques douzaines des points, la plupart étant substantiellement inexacts. Le juge s’est
concentré sur seulement 9 points, équivalent a ceux du gouvernement de Sa Majesté, pour qui
Al Gore est un conseiller sur les changements climatiques, et qui a admis, qu’Al gore ne
représente pas le courant prédominant de l’opinion scientifique.

Madame Kreider mentionna alors, faussement, que le juge lui-même n’avait jamais utilisé le
terme «erreurs ». En fait, le juge a utilisé le terme «erreurs» entre guillemets et cela, tout le
long de son verdict.

Après cela, madame Kreider fait des attaques ad hominem sur Monsieur Stewart Dimmock, le
plaignant dans cette affaire, chauffeur de camion, directeur d’école et père de deux enfants
d’âge scolaire. De toute façon, ce mémoire évite les insultes ad hominem, et se concentre
exclusivement sur les 35 inexactitudes scientifiques et les exagérations du film d’Al Gore.

Madame Kreider ajouta, « Le processus pour créer un documentaire de 90 minutes pour une
audience de cinéphiles des États-Unis et du monde entier est très complexe, surtout à partir de
l’original des révisions scientifiques des pairs ». De toute façon, l’unique page du Web, titrée
(La Science) sur le site officiel d’Al Gore, contient seulement 2 références aux articles du
journal scientifique des revues des pairs
. Il y a aussi une référence sur le document de l’IPCC,
mais ce document n’a pas fait le sujet d’une vérification indépendante des pairs, dans la
terminologie habituellement comprise de tous.

Madame Kreider a alors ajouté, « Le juge a clairement indiqué qu’il ne tentait pas de faire une
analyse de la question scientifique dans son verdict. » Il n’en avait aucun besoin. Chacune des
9 erreurs qu’il a identifiées a été admise par le gouvernement britannique, qu’elles étaient
inconstantes avec le courant prédominant de l’opinion scientifique.

Madame Kreider a dit que les rapports de l’IPCC sont parfois «conservateurs » et continus de
l’être. Le vice-président Al Gore essaie de transmettre de bonne foi, ces menaces, qu’il croit
très sérieuses.

Les lecteurs de la longue liste d’erreurs décrites dans ce mémoire, vont décider par euxmêmes,
si Monsieur Gore agi de bonne foi ? Cependant, avec ce mémoire, il est très
significatif que chacune des 35 erreurs listées plus bas interprètent faussement, les
conclusions de la littérature scientifique
, ou disent qu’il y a une menace, où il n’y en a pas ou
exagèrent les menaces où elles pourraient exister
. Toutes les erreurs pointent dans la même
direction, vers un catastrophiste injustifiable. Aucune de ces erreurs ne tombe dans une
direction qui sous-estimerait le degré de déontologie de la communauté scientifique. Selon
toute probabilité, ces 35 erreurs listées ci bas ne soient tombées dans une direction purement
par inadvertance est moindre, qu’une chance sure 34 milliards.

Nous décrivons les 35 erreurs scientifiques et exagérées du film d’Al Gore. Les 9 premières
erreurs viennent de la liste du juge du Haut Tribunal de Londres, erreurs mentionnées par lui,
en octobre 2007. Les 26 autres erreurs sont aussi inexactes que celles que le juge a trouvé. Il
é tait absolument clair avec ce commentaire suivant ; qu’il avait pas eu à sa disposition que le
temps nécessaire pour ne considérer que ces 9 erreurs. Le juge trouvait que ces erreurs étaient
suffisamment sérieuses, pour ordonner au gouvernement de Sa Majesté de payer au plaignant,
les coûts substantiels que ce procès avait engendré.


#1 – Le niveau de la mer haussant de six mètres.
Gore mentionne que le niveau de la mer haussant de 6 mètres (20 pieds) va être causé par la
fonte du glacier d’Antarctique de l’Ouest ou du Groenland. Même si Gore ne mentionne pas
que cette hausse va se produire dans un futur prochain, le juge trouva que dans ce contexte, il
était très clair, c’est ce que Gore voulait laisser entendre, car selon le graphique très élaboré
qu’il présente de ce phénomène, la hausse du niveau de la mer de six mètres (20 pieds), elle
affectera la population actuelle dont il quantifie le nombre qui devra être déplacée ?

La hausse du niveau de la mer jusqu’à 7 mètres (23 pieds) au dessus du niveau actuel, selon
l’IPCC, s’est produite naturellement lors d’ères climatiques passées et cela va certainement se
reproduire encore dans quelques millénaires.

Pour les 100 prochaines années, selon les calculs scientifiques basés sur les données du
rapport de l’IPCC 2007, ces deux couches de glace entre eux vont ajouter quelques 6 cm (2.5
pouces) au niveau actuel de la mer, pas 6 mètres (ce chiffre de 6 cm est 15 % des estimés du
bureau central de l’IPCC qui est de 43 cm ou1.5 pieds), pour le prochain centenaire. Gore
dans son exposé, a multiplié par 100 les prévisions prévues par l’IPCC.

Madame Kreider dit que l’IPCC estime la hausse du niveau de la mer à 59 cm d’ici 2100.
Elle oublie de mentionner que ce niveau sera moins de 2 pieds, pas les 20 pieds imaginés par
Al Gore. Elle oublie aussi de mentionner que l’estimation de ce niveau sera le plus grand, que
celui prévu par le dernier scénario de l’IPCC. Et aussi, elle oublie de mentionner que l’IPCC
face au lever de boucliers de ses pairs, citant des articles qui prouvent que la hausse du niveau
de la mer n’est pas une menace, l’IPCC (2001) a réduit son estimé maximale de 3 pieds, à
moins de 2 pieds en (2007), ce qui représente la moyenne centennale, de la hausse qui s’est
produite depuis la dernière glaciation, il y a 10,000 ans).

Madame Kreider dit que le rapport de l’IPCC 2007 exclue des calculs de la hausse du niveau
de la mer, ceux du Groenland et de l’Antarctique de l’Ouest, parce qu’ils ne peuvent être
quantifiés. Par contre, les tables SPM1, du rapport 2007 calcule que les contributions de ces
deux couches de glace vont ajouter à peu près 15 % à la hausse prévue du niveau de la mer.

Le rapport mentionne aussi qu’il pourrait y avoir dans le futur une contribution difficilement
quantifiable de ces deux couches de glace découlant du flux dynamique des glaces.

Cependant, la couche de glace du Groenland se trouve dans une dépression rocheuse causée
par son propre poids, raison suffisante pour éliminer le flux d’eau venant de la fonte de ce
glacier, et l’IPCC mentionne que la température devra se maintenir au-dessus de 5.5.C du
niveau actuel pour une durée de plusieurs millénaires pour que la moitié du glacier du
Groenland puisse fondre, qui causerait une hausse de 3 mètres (10 pieds) ?

Finalement, le rapport de l’IPCC 2007 mentionne que la possibilité que l’humanité n’ait
aucune influence sur la hausse du niveau de la mer est à 50:50.

Le juge était conséquemment judicieux, en trouvant que l’exposé de Gore sur la menace
imminente de la hausse du niveau de la mer de 6 mètres (20 pieds) avec sa prétention que les
populations de Manhattan, de la Hollande, du Bangladesh, etc, seraient immédiatement
menacées par ce phénomène, soit une déclaration abusive, si l’on tient compte du courant
scientifique prédominant sur la question.


#2 – Les îles du Pacifique submergées.

Gore dit que les îles des atolls de corail au raz du niveau de la mer du Pacifique, vont être
inondées à cause du réchauffement global anthropogénique, menant à une évacuation de la
population de plusieurs îles habitées de la Nouvelle-Zélande. Cependant, les atolls ne sont pas
inondés, excepté, où l’on dynamite les récifs ou en surexploitant les sources d’eau potable par
les populations locales, ce qui causent certains dommages.

De plus, le corail peut se développer à une allure 10 fois plus vite que celle prévue pour la
hausse du niveau de la mer. Ce n’est pas un simple hasard si les atolls grandissent seulement
de quelques pieds au dessus du niveau moyen de l’océan.

Madame Kreider dit, L’IPCC estime que 150 millions de réfugiés environnementaux
pourraient apparaître vers les années 2050, à cause principalement de l’inondation des cotes,
l’érosion des littoraux et de la désarticulation de l’agriculture. Cependant, l’IPCC ne peut
baser ses estimations sur le compte de la hausse du niveau de la mer, puisque ses propres
projections maximales situent la hausse de ce niveau pour 2050 à 30 cm ou 1 pied, ce qui ne
pourrait causer d’érosions du littoral ou d’inondations. Il y a plusieurs bordures de mer (par
exemple, la cote est de l’Angleterre) où le terrain s’enfonce à cause du redressement
isostatique de l’ère postglaciaire, ou à des endroits comme le Bangladesh, où les subductions
tectoniques causent l’enfoncement du sol. Mais tous ces phénomènes naturels ne doivent rien
à la hausse du niveau de la mer.

Il n’y a jamais eu d’évacuation massive de populations d’insulaires, tel que suggéré par Gore,
même si quelques résidents de Tuvalu ont demandé qu’on les déplace vers la Nouvelle-
Zélande, malgré que les statistiques de la marée tenues jusqu’à présent par Le Centre National
des Marées d’Australie montrent que les marées, pour le dernier mi-centenaire n’a pas
bougées d’un poil.
Le problème avec les iles Carteret mentionnées par madame Kreider
apparait, pas à cause de la hausse du niveau des eaux, mais à cause du dynamitage imprudent
des récifs par les pécheurs locaux.


Dans les Maldives, une étude récente et détaillée montre que la hauteur du niveau de la mer
est inchangée depuis 1250 ans, même si elle a été parfois plus haute durant cette période, et a
peu souvent été plus basse.

Un arbre bien enraciné très proche du rivage maldivien et seulement à quelques pouces au
dessus du niveau de la mer a été récemment déraciné par les environnementalistes australiens,
trop heureux de détruire cette preuve plus que tangible que le niveau de la mer ne montait pas
tellement haut.


#3 – La circulation thermohaline arrêtée.

Gore dit que le réchauffement global pourrait arrêter la circulation thermohaline des océans,
qu’il appelle le convoyeur océanique, ce qui plongerait l’Europe dans une ère glaciaire. Ça
n’arrivera pas. Un document publié en 2006 dit : L’analyse des observations océaniques et les
simulations modélisées suggèrent que les changements de la circulation thermohaline durant
le dernier centenaire sont possiblement le résultat des variabilités naturelles du climat
multidécadales. Nous ne trouvons pas de données supportant le ralentissement soutenu de la
circulation thermohaline. Toutefois, un enforcirssement est observé depuis 1980.

Madame Kreider, mentionne pour Gore, quelques scientifiques revendiquent que nous ne
pouvons exclure la possibilité d’une dislocation ou de l’arrêt du convoyeur. Peut-être une
dislocation, une fermeture non. Il est maintenant presque universellement admit, que la
circulation thermohaline ne peut-être arrêter par un réchauffement global et le film aurait du
être corrigé pour refléter ce consensus.



#4 – C02 moteur de la température

Gore mentionne que les quatre dernières périodes chaudes interglaciaires ont changé la
concentration de dioxyde de carbone et qu’à la suite, cela a changé la température. Les
changements de températures ont précédé les concentrations de CO2 de 800 à 2800 ans,
comme il était clairement spécifié sur les documents que Gore a utilisés.

Madame Kreider dit qu’il est vrai que les niveaux des gaz à effet de serre et la température
changent dans les carottages de glace, ils ont une analogie complexe, mais s’ajuste. Ceci
n’adhère pas du tout l’erreur de Gore. Le juge trouva que Gore a très clairement indiqué, que
c’était la hausse de la concentration du CO2 qui a changée la température du climat
paléolithique, quand la littérature scientifique est unanime (à part un seul document de James
Hansen, qui a la confiance de Gore) à l’effet que le rapport entre la concentration du CO2 et
l’élévation de la température étaient inversés
, et seulement une portion insignifiante des
changements du CO2, ont initiés les changements de température à la hausse.

La signification de cette erreur a été précisée durant les préliminaires de la poursuite devant
la cour et a été acceptée par le juge. Gore mentionne que la différence de 100 ppmv de
concentration durant les niveaux maximums de température des ères interglaciaires,
représente la différence entre une belle journée et un mille de glace au dessus de votre tête.

Cela voudrait dire que le CO2 affecte la température par un facteur dix fois supérieur à ce qui
est considéré par le courant prédominant de la pensée scientifique (voir l’erreur 10).

Madame Kreider dirige les lecteurs vers « une description plus complète, disponible sur le site
de Gore et entre autres, vers deux des trois auteurs, du graphique de la crosse de hockey,
maintenant discrédité, parce que l’on a omis d'y inclure la période chaude médiévale.

L’Académie des sciences des É.U. « a trouvé que ce graphique avait une crédibilité à près de
nulle » - i,e., le graphique est insignifiant.


#5 – Les neiges du Kilimandjaro fondent

Gore dit que le réchauffement global fait fondre la neige sur le mont Kilimandjaro d’Afrique.
Ce qui n’est pas le cas.

La fonte du Glacier Furtwangler au sommet du mont Kilimandjaro d’Afrique à commencer à
fondre il y a 125 ans. Une grande partie du glacier avait fondu en 1936, bien avant
Hemingway et plus tard lors de l’écriture de son roman « Les neiges du Kilimandjaro.

La température au sommet n’a jamais dépassé le niveau du gel et se maintient à une moyenne
de 7 °C. La cause de la fonte est le résultat d’un changement climatique à long terme exacerbé
par un déboisement régional imprudent, et n’a rien à voir avec un réchauffement global.

Madame Kreider dit : tous les glaciers tropicaux dont nous avons des preuves documentées
montrent qu’ils fondent. Pourtant, une récente recherche sur les montagnes des Andes
tropicales nous montre qu’ils sont libres de glace depuis 10,000 ans
, excepté les pics des très
hautes montagnes. Le seul fait du réchauffement ou de la fonte, ne nous dit rien de la raison
réelle. Madame Kreider nous dit : le réchauffement global exacerbe la pression que les
écosystèmes (et les humains) expérimentent actuellement. Pourtant, même si depuis 30 ans, la
température au sommet du mont Kilimandjaro se maintient au-dessous du point de
congélation, la glaciation, elle, n’a pas progressé, le RG n’avive pas le stress sur le sommet du
mont Kilimandjaro.


#6 – Le lac Tchad s’assèche

Gore nous dit, le réchauffement global assèche le lac Tchad en Afrique. Il ne l’a pas fait. Le
sur pompage de son eau et les changements des méthodes de culture assèchent le lac, qui était
sec en 8,550 ans, en 5,500 ans, à 1000 ans et à 100 ans av. J.-C.
Madame Kreider dit : il y a
des pressions multiples sur le lac Tchad. » Toutefois, le consensus scientifique est que, les
pressions présentes ne viennent pas du réchauffement global.


#7 – l’ouragan Katrina est anthropogénique

Gore mentionne que l’ouragan Katrina, qui a dévasté en 2005 La Nouvelle-Orléans, a été
causé par le Réchauffement Global. Ce n’est pas le cas. Il a été causé par les manquements du
parti de Gore, dans l’administration de La Nouvelle-Orléans, qui n’a pas tenu comptes des 30
dernières années d’avertissement du corps des Ingénieurs, que les digues de retenue des eaux,
qui gardait la ville de La Nouvelle-Orléans a pieds secs, ne pourraient faire face à un ouragan
qui frapperait de front les digues protégeant la ville. L’ouragan Katrina, de faibles intensités,
catégorie 3, a frappé les digues. Les digues ont failli à la tâche, tel que les ingénieurs
l’avaient prévue
. Le parti de Gore est à blâmer pour les morts et les destructions
conséquentes, pas le Réchauffement Global.

Madame Kreider dit, « Monsieur Gore ne s’est jamais préoccupé du cas des fréquences des
changements climatiques et des ouragans. « Ce qu’a dit vraiment monsieur Gore, est qu’il ne
se préoccupait pas seulement des fréquences des ouragans, mais aussi des typhons et des
tornades.

Nous avons vu dans les dernières années, beaucoup de gros ouragans, tels que Jean, Francis,
et Ivan qui était parmi ceux-là. Dans la même année, nous avons eu toute une série de gros
ouragans, et nous avons battu un record de tous les temps en ce qui concerne les tornades aux
É .U. Le Japon n’a pas encore retenu l’attention des médias, mais ils ont battu tous les records
concernant les typhons. Le record précédent était de 7. Ici sont les 10 qu’il a eus en 2004.

Pour les statistiques, de quelques façons que ce soit, le nombre d’ouragans de l’Atlantique ne
montre aucune tendance vers la hausse, et ceci pour les 30 dernières années passées, le
nombre de tornades s’est fait ressortir, à cause d’un meilleur système de détection pour les
plus petites d’entre elles, mais pas pour le nombre de grosses tornades aux É.U., il a diminué.


#8 – Les ours polaires qui crèvent.

Gore nous dit qu’une étude scientifique montre que les ours polaires meurent parce qu’ils
doivent nager sur de longues distances pour trouver la glace qui fond à cause du
Réchauffement Global. Ils ne meurent pas. L’étude de Monnet & Gleason (2005) mentionne
la mort de seulement quatre ours polaires. Ils sont morts lors d’un orage extrêmement violent
soutenu par de forts vents et causant de grosses vagues dans la mer de Beauport. La quantité
de glace dans la mer de Beauport a augmenté dans les 30 dernières années. Un rapport pour le
Fond pour la Nature du Monde Entier (WWFN), montre que les ours polaires, animaux à
sang chaud, ont grandie en nombre où la température s’est réchauffée, et ont diminuée où la
température a descendu. Les ours polaires ont évolué à partir des ours bruns, il y a 200, 000 an
et ont survécu à la dernière période interglaciaire, où la température était 5 degrés C plus
hauts que celle d’aujourd’hui et où il n’y avait pas du tout de glace en Arctique. La vraie
menace pour les ours polaires n’est pas un Réchauffement Global, mais bien la chasse. En
1940 il n’y avait à travers le monde que 5,000 ours polaires. Maintenant que cette chasse est
règlementée, il y en a 25,000.

Madame Keider dit que la glace de mer « était à son plus bas, mesure de son extension
minimum en 2007.
Elle ne dit pas que ces mesures prises par les satellites, n’existent que depuis 29 ans. Elle ne
mentionne pas que le passage du Nord Ouest, une bonne mesure pour l’extension des glaces
arctiques, était ouvert à la circulation maritime en 1945, ou que, Amundsen à passé à travers
ce passage avec un voilier en 1903.


#9 – Les récifs coralliens blanchissent

Gore dit que les récifs coralliens blanchissent à cause du Réchauffement Global.
Ce n’est pas le cas. On trouvait des récifs blanchis en 1998, mais ce blanchiment était causé
par un El Nino exceptionnel des oscillations méridionales de cette année-là. Deux de ces El
Nino exceptionnels des 250 années passées ont aussi causé un blanchiment excessif. Le
Réchauffement Global n’avait rien à voir avec ce phénomène.

Madame Kreider dit, « L’IPCC et autre corps scientifique, ont depuis longtemps identifié une
augmentation de la température des océans, en se référant au blanchiment des récifs
coralliens ». Oui ils l’ont mentionné, mais le blanchiment de 1998 n’a pas été causé par le
Réchauffement Global, mais à cause d’un cas très rare, s’il n’est pas unique, d’un El Nino
d’oscillations méridionales, historique et exceptionnel.


#10 – 100 ppmv de CO2 fondant une épaisseur d’un mille de glace.

Gore nous mentionne que la différence de seulement 100 ppmv de concentration de CO2
entre les températures maximums d’une ère interglaciaire et une température minimum d’une
è re glaciaire, crée « la différence entre une belle journée et un mille de glace au dessus de
votre tête.» Ce n’est pas le cas. La conclusion de Gore décuple exagérément, le consensus
prédominant estimant les effets du CO2 sur la température.

Les changements de température ont changé à la hausse à près de 12 °C entre une ère glaciale
minimale et une ère interglacial maximale, mais les changements du taux de concentration de
CO2 n’étaient pas plus de 100 ppnv. Gore implique en concordance que 100 ppmv peuvent
causer une hausse de température de 12º C. Cependant, le consensus exprimé par L’IPCC est
que 100 ppmv de concentration de CO2 additionnels, de 180 à 280 ppmv feraient augmenter
le flux d’énergie radiative dans l’atmosphère à 2.33 watts par mètre cube, ou moins de 1.2 °C,
incluant les effets rétroactifs de la température.


#11 – L’ouragan Caterina a été créé par l’homme

Gore dit que l’ouragan Caterina, le seul ouragan qui a frappé la cote du Brésil, a été causé par
le Réchauffement Global. Ce n’est pas le cas. En 2004, durant l’été au Brésil, la température
de la surface de l’eau de la mer était plus froide que la normale, pas plus chaude. Toutefois, la
température de l’air a été la plus froide depuis 25 ans. L’air était tellement plus froid que
l’eau, que cela a causé un flux de chaleur similaire venant de l’eau vers l’air, pareil au
phénomène des mers chaudes qui alimentent les ouragans.


#12 – Les typhons japonais « nouveaux records »


Gore dit que l’année 2004 a établi un nouveau record, concernant les typhons frappant le
Japon. Ce n’est pas le cas. La tendance du nombre de typhons et des cyclones tropicaux s’est
affaiblie depuis les derniers 50 ans. La tendance des pluies diluviennes de ces cyclones s’est
aussi affaiblie, et il n’y a pas eu de tendances pour les pluies des moussons.


#13 – Des ouragans « plus intenses »

Gore dit que les scientifiques ont émis des mises en garde contre les ouragans qui seront plus
intenses, à cause de Réchauffement Global. Ils ne seront pas plus intenses. Depuis les derniers
60 ans, il n’y a pas eu de changements dans la force des ouragans, même si la concentration
d’hydrocarbure s’est multipliée par 6 sur la même période. Les recherches du Docteur Kerry
Emanuel, cité par madame Kreider, ont été discréditées par les découvertes récentes, que les
effets des vents transversaux annulent l’amplitude des forces des ouragans, ce qu’il a suggéré,
et aussi, l’insuccès de gagner de la force, depuis les 60 dernières années du Réchauffement
Global.


#14 – Les pertes des assurances causées par des gros orages « augmentent».

Gore nous dit que les pertes des assurances grimpent à cause de l’augmentation des
incidences climatiques extrêmes, causé par le Réchauffement Global. Ce n’est pas le cas. Les
pertes des assurances, basé sur le pourcentage de la population du corridor côtier des
ouragans, ont été plus basses en 2005 qu’en 1925. En 2006, une saison plutôt tranquille coté
ouragan, la compagnie Lloyds de Londres, a fait le plus gros bénéfice net de son histoire ; 3.6
milliards.


#15 – Mumbai est inondé

Gore dit que les inondations de Mumbai augmentent à cause du Réchauffement Global. Ce
n’est pas le cas. Les deux principales stations météorologiques de Mumbai, ne montrent pas
de tendances d’augmentations de grosses pluies depuis 48 ans.


#16 – Les tornades violentes plus fréquentes


Gore nous dit que 2004 a été une année record concernant pour les tornades aux É.U. Plus de
tornades a été rapportée parce que le système de détection est meilleur qu’il était. Mais
concernant les tornades violentes, la fréquence a chuté depuis 50 ans.

Gore dit que la fonte des glaces permet au soleil de réchauffer directement l’océan Arctique
Ce n’est pas le cas. L’océan n’émet pas un rayonnement énergétique quand il en absorbe, il
gèlerait s’il n’y avait pas d’atmosphère. Ce n’est pas le soleil qui réchauffe l’océan, c’est
l’atmosphère. Aussi, le diagramme de Gore confond la tropopause avec l’ionosphère, et il fait
d’autres erreurs, indiquant qu’il ne comprend pas la physique élémentaire du transfert radiatif.


#18 – L’Arctique se réchauffe plus rapidement

Gore nous dit que l’Arctique se réchauffe plus rapidement que le reste de la planète. Ce n’est
pas le cas. Malgré que ce soit généralement vrai durant les périodes de réchauffement (naturel
ou anthropogénique) l’Arctique va se réchauffer plus rapidement que les autres régions., Gore
ne mentionne pas que l’Arctique se refroidit depuis plus de 60 ans, et est maintenant un degré
Celsius plus froid qu’en 1940. Il y a eu un montant record d’averse de neige dans
l’Hémisphère Nord au printemps 2007. Plusieurs navires ont été bloqués par les glaces dans
l’Arctique au printemps 2007, mais peu de journaux ont rapporté ce fait. Les journaux ont
rapporté que le passage du Nord Ouest était libre de glace en 2007, et ont aussi dit que c’était
un premier record depuis que le record a commencé : mais les records évalués par les
satellites n’ont commencé qu’il y a 29 ans. Le passage du Nord Ouest était ouvert à la
navigation en 1945, en 1903, le grand explorateur norvégien Amundsen a passé à travers ce
passage avec son voilier.


#19 – La couverture de glace du Groenland « instable »

Gore nous dit « le Réchauffement Global rend la couche de glace Groenlandaise instable.
Ce n’est pas le cas. La couche de glace groenlandaise s’est épaissie de 2 pouces dans un an.
La couche de glace du Groenland a survécu à chacune des trois périodes interglaciaires
précédentes, et chacune de ces périodes avait une température de 5°C supérieure à celle
d’aujourd’hui. Elle a survécu à une atmosphère contenant une concentration de CO2 aussi
élevée que 1000 ppmv (comparé aux 400 ppmv d’aujourd’hui).

Elle a finalement fondu il y a 850,000 ans passés, quand les humains n’existent pas et ne
pouvaient avoir été la cause de cette fonte. Il y a une corrélation comparable entre les
variations des activités solaires et les anomalies de températures du Groenland, mais il n’y a
pas de corrélation semblable au Groenland, entre les variations de concentration du CO2 et
des changements de température. L’IPCC (2001) dit que pour faire fondre la moitié de la
couche de glace du Groenland demanderait une hausse de température de 5.5 degrés C et se
maintiendrait à cette hauteur pour quelques millénaires.


#20 – Les eaux des glaciers de l’Himalaya « se font rare »

Gore nous dit que 40 % de la population mondiale retire ses besoins en eaux de la fonte des
glaciers de l’Himalaya, qui s’épuise à cause du Réchauffement Global. Ce n’est pas le cas.
L’eau vient principalement de la fonte de la neige. Durant les 40 dernières années, en Eurasie,
il n’y a pas eu de déclins du montant d’eau venant de la fonte des neiges.


#21 – Les glaciers péruviens « disparaissent »

Gore dit qu’un glacier Péruvien est présentement moins étendu qu’en 1940, impliquant que le
Réchauffement Global en est la cause. Ce n’est pas le cas. Excepté pour le plus haut sommet,
l’état normal de la cordillère péruvienne est sans glace, et cela, depuis plus de 10,000
ans.


#22 – Les glaciers à travers le monde « disparaissent »

Gore dit que : que les glaces ont une histoire à raconter, et c’est à la grandeur du monde.
Il montre plusieurs photos de glaciers qui disparaissent, prises avant et après. Toutefois, la
fonte des glaciers a commencé dans les années 1820, bien avant que les humains aient pu y
causer un impact, et a continué de fondre à un rythme uniforme depuis lors, ne montrant
aucune accélération de la fonte depuis que les humains commencent à introduire une quantité
de CO 2 dans l’atmosphère. Le volume total des glaces dans les trois des quatre dernières ères
glaciaires a été plus bas qu’aujourd’hui, et le Réchauffement Global n’y était pas en cause.


#23 – Le désert du Sahara « s’assèche »

Gore invente de terribles tragédies qui se passent dans le sud du Sahara, causé par le
Réchauffement Global. Il n’y a pas de sècheresse causée par le Réchauffement Global.
En 2007, il y eut des records d’averses de pluie sur la totalité du Sud saharien. Dans les
derniers 25 ans, le désert du Sahara a rétréci de 300,000 kilomètres carrés, à cause justement,
de l’abondance de pluie. Certains scientifiques pensent que le Réchauffement Global pourrait
atténuer la sècheresse pré existante, à cause du contenu du surplus d’humidité dans
l’atmosphère. Avant 1200 apr. J.-C., il y avait souvent des sècheresses sévères et prolongées
dans les Grandes Plaines. Depuis ce temps, il y a eu plus d’averses. De même, les É.U. ont eu
plus de précipitations de pluie depuis 1950, que durant la première moitié du 20e siècle,
quand les grosses sècheresses qui étaient communes, tel que décrit par John Steinbeck dans
son film Les raisins de la colère. Les précipitations sur l’Afrique du Sud ont été plus stables
dans la deuxième moitié du 20e siècle, quand les effets des humains sur le climat, tel que
rapporté, ont été plus significatifs que la première moitié.


#24 – La couche de glace de l’Antarctique “instable”

Gore nous dit que des changements troublants ont été mesurés sous la couche de glace de
l’Antarctique de l’Ouest, impliquant automatiquement le Réchauffement Global. Encore là,
la plupart des récessions de cette couche de glace depuis 1'000 ans l’ont été en l’absence du
forçage du niveau de la mer ou de la température. Dans l’étendue de l’Antarctique, la glace
est en fait plus épaisse. La température moyenne de l’Antarctique a baissé durant toute la
moitié du dernier siècle. Dans plusieurs vallons de l’Antarctique, les dommages
environnementaux ont été causés par des baisses de température de plus de 2°C. L’expansion
des glaces de l’Antarctique a brisé en 2007, un record vieux de 30 ans.


#25 – Les champs de glace côtière de la péninsule Antarctique « se brisent »

Gore dit que récemment, une demi-douzaine de champs de glace côtière plus grandes que
Rhode Island se brisent et disparaissent de la péninsule Antarctique, impliquant le
Réchauffement Global, qui en serait la cause. Le Réchauffement Global a peu à voir avec ce
phénomène. Gore ne nous explique pas que les champs de glace ont déjà fondu avant, tel
qu’on le voit et étudie sur les sédiments du fond de l’océan. La péninsule Antarctique compte
que pour 2% de ce continent, et sur celui-ci, la glace s’épaissit toujours. Tous les champs de
glace qui ont fondu récemment, additionnés ensemble, comptent pour moins d’un
cinquantième de la surface du Texas.


#26 – Le champ de glaces côtières Larsen B « s’est brisé à cause du
Réchauffement Global »


Gore se concentre sur le champ de glaces côtières Larsen B, disant qu’il a complètement
disparu en 35 jours. Ici, il y a eu beaucoup de bris de glaces côtières depuis les derniers
10'000 ans, et l’étendue maximum des champs de glaces côtières s’est réalisé sur le tard de la
petite ère glaciale du 15e siècle.


#27 – Les maringouins « montent aux plus hautes altitudes »

Gore nous dit qu’à cause du Réchauffement Globale, les maringouins montent aux plus hautes
altitudes. Ce n’est pas le cas. Les plus récentes augmentations ont eu lieux à des niveaux plus
bas que ceux qui ont précédé le dernier centenaire. Il dit que Nairobi a été construit à 1000
mètres au dessus du niveau de la mer pour être au-dessus de la ligne des maringouins. Ce
n’est pas le cas. Dans la période du pré- réchauffement anthropogénique, où il y aurait du
avoir des effets significatifs, il y a eu dix recrudescences de malaria en Nairobi, et une qui
s’est répandue jusqu'à Elderet, situé à près de 3000 mètres au-dessus du niveau de la mer. La
malaria n’est pas une maladie tropicale. Les maringouins n’ont pas besoin d’une température
tropicale pour se reproduire, il suffit d’une température de 15 °C. La plus grande épidémie de
malaria des Temps modernes s’est concrétisée en 1920 et en 1930 en Sibérie, où 13 millions
de personnes ont été infectées, 600,000 en sont mortes et 30,000 sont mortes aussi loin au
nord, à Arkhangelsk sur le cercle polaire Arctique. Il n’y a aucune raison de prétendre que la
malaria continuera de se répandre, même si le climat continue de se réchauffer.


#28 – Beaucoup de maladies tropicales « se propagent avec le
Réchauffement Globale »


Gore dit que, tout comme la malaria, le Réchauffement Global contribue à répandre la
dengue, la maladie de Lyme, le virus du Nil, l’Arenavirus, la grippe aviaire, le virus Ebola,
l’E Coli 0157 :H7, L’Hantavirus, la légionellose, la leptospirose, la tuberculose résistante aux
multi - vaccins, le virus Nipah, le choléra SARS et Vibrion 0139. Il ne fait pas ces choses.

Seulement les quatre premières maladies sont causées par des insectes, mais aucune d’elles
n’est tropicale. Des autres maladies que Gore mentionne dans son film ou dans le livre qui
l’accompagne, aucune d’elles n’est sensible à une élévation de la température. Elles sont
répandues non pas par une température plus chaude, mais par les rats, les poulets, les singes,
les cochons, une hygiène précaire, l’air conditionné, ou une condition climatique froide.


#29 – Aux É.U., le virus du Nil « se propage à cause du Réchauffement
Global.


Gore nous dit que le virus du Nil s’est répandu aux É.U. en moins de deux ans, implicitement,
à cause de Réchauffement Global. Ce n’est pas le cas. Le climat américain se situe entre un
climat du désert le plus chaud au monde et les toundras les plus glaciales. Le virus du Nil
prospère sous tous les climats. Le réchauffement du climat, quelle qu’en soit la cause,
n’affecte pas son développement ou sa prévalence.


#30 – Le bioxyde de carbone est un polluant.

Gore décrit le bioxyde de carbone comme étant un polluant issu du Réchauffement Global. Ce
n’est pas le cas. C’est la nourriture des plantes et des arbres. Des expériences en labo ont
démontré que même avec une concentration 30 fois plus élevée que celle d’aujourd’hui, les
plus délicates des plantes s’épanouissaient. Les forêts bien gérées, telles que celles des É.U.,
grandissent à un rythme accru à cause de la plus grande quantité de CO2 dans l’atmosphère,
qui nourrit les arbres. Le bioxyde de carbone à l’échelle du temps, est présentement à une
concentration très basse. Il y a un demi-milliard d’années, cette concentration était à 7000
ppmv, quelques 18 fois la concentration d’aujourd’hui.


#31 – La vague de chaleur de 2003 en Europe “a tué 35,000 personnes ”


Gore relate, “ Il y a quelques années en Europe, ils ont eu cette vague de chaleur qui a
contribué à la mort de 35,000 personnes. Malgré qu’il y aient des scientifiques qui soient
d’accord avec Gore, le consensus scientifique prédominant, est que des anomalies de chaleur
extrême plus inusitées que la vague de chaleur de 2003 et des anomalies de froids extrêmes
arrive aussi régulièrement. ; El Nino et le volcanisme apparaissent comme étant plus
importants que n’importe quelle vague de chaleur, et il y a peu d’évidences que les vagues de
chaleur ou de froid régionaux aient causé des changements significatifs de la température, à la
baisse ou à la hausse dans le temps. En général, la chaleur est préférable au froid, et c'est
pourquoi le plus grand nombre de formes de vie se trouve dans les tropiques et le plus petit
nombre dans les pôles. Un refroidissement soudain de l’hiver qui a suivi la vague de chaleur
européenne a tué 20,000 personnes en Angleterre seulement. Malgré que l’IPCC mentionne
que 150,000 personnes par année meurent à travers le monde à cause de Réchauffement
Global. Il atteint ce chiffre, seulement en excluant délibérément le nombre de personnes qui
ne meurent pas à travers le monde, parce que la température est moins froide. Aux É.U.
seulement, il a été estimé que 174,000 personnes de plus survivent chaque année, à cause du
nombre moindre de cycles de froid intense.


#32 - Gore dit que les gobe-mouches noirs ne peuvent nourrir leurs petits .


Gore nous raconte : qu’il y a 25 ans, le pic de la date d’arrivée de ces oiseaux migrateurs était
le 25 avril. Leurs petits naissent le 3 juin, juste à temps pour se nourrir des chenilles qui
naissent à cette période, telle que planifié par mère Nature. Cependant, 20 ans de
réchauffement plus tard, les chenilles naissent 2 semaines plus tôt. Les oisillons essaient de
s’adapter, mais sans succès. Ils ont des problèmes. L’adaptation est plutôt facile pour les
gobe-mouches : ils n’avaient qu’à voler à un dixième de kilomètres plus loin au nord, et ils
auraient trouvé plein de chenilles qui éclosaient dans le bon temps. D’ailleurs, malgré que
Gore ne le mentionne pas, c’est une bonne nouvelle pour les chenilles qui pourront devenir
des papillons.


#33 – De Gore, un portrait et un métrage cinématographique faussé.

Dans le livre accompagnant le film de Gore, l’histoire des gobe-mouches est accompagnée
d’un portrait d’un oiseau qui donne la becquée à ses oisillons affamés. Cependant, une
inspection rapprochée nous fait découvrir que l’oiseau n’est pas un gobe-mouche, mais une
Sterne de mer noire; qui n’a pas de chenille dans son bec, mais un petit poisson.
Cet usage abusif de Gore se répète dans son métrage cinématographique spectaculaire d’un
glacier sculptant une énorme plaque de glace qui s’écroule dans la mer, bout de film qui est
souvent montré à la télévision pour accompagner le Réchauffement Global.
Cependant, le glacier en question est un glacier très connu d’Argentine, qui est celui qui
avance et qui le fait plus rapidement et plus souvent qu’avant. C’est en Argentine du Sud, où
le front du glacier traverse et éventuellement bloque le lac Argentino. L’eau monte derrière le
barrage de glace et éventuellement, il crève, causant un spectaculaire déferlement de glace
dans le lac.
Cette stratégie est un usage fallacieux d’images pour nous induire en erreur sur les effets du
Réchauffement Global sur les glaciers. Ce phénomène qui cause ce barrage arrive à peu près
tous les huit ans : pourtant, maintenant, cela arrive à tous les cinq ans, pas à cause du
Réchauffement Global, mais à cause du refroidissement régional de l’Atlantique austral.


#34 – Le barrage de la Tamise ferme plus souvent .

Gore nous dit que la hausse du niveau de la mer force les opérateurs du barrage de la Tamise à
fermer plus souvent le barrage, tel que prévu lors de sa construction. Ce n’est pas le cas.
Effectivement, le barrage est fermé plus souvent que ce qui a été prévu lors de sa
construction, mais la raison n’a rien à voir avec le Réchauffement Global ou la hausse du
niveau de la mer.

La raison est un changement de politique qui autorise la fermeture du barrage durant les
marées exceptionnellement basses, pour retenir les eaux dans le bassin de la Tamise, plutôt
que de la laisser sortir. Même, le chef de l’opposition officielle du Parlement Anglais a
récemment fait un discours comme étant l’occasion de mentionner que la plus grande
fréquence de la fermeture du barrage de la Tamise, comme étant un sujet très inquiétant.


#35 – Pas de fait…en conflit par personne

Gore nous dit que sa prédiction de la hausse de la concentration atmosphérique du CO2 va
hausser à plus de 600 ppmv et cela, aussi rapidement qu’en 2050, n’est pas en contestation
d’aucune façon ou contester par personne. Cependant, aucune de la demi-douzaine de
projections de la hausse de la concentration du CO2 faites par l’IPCC, ne montre une si haute
concentration de 600 ppmv pour 2050.


L’auteur : Christopher Walter Monckton, troisième vicomte Monckton de Brenchley (né le 14
février 1952) est un consultant Britannique des affaires internationales retraité, un conseiller
politique, un écrivain, et un inventeur. Il a servi de conseiller pour Margaret Thatcher et a
attiré la controverse pour son opposition biblique sur le consensus prédominant scientifique
sur le Réchauffement Global et les changements climatiques. Ce document a été
originalement autorisé en octobre 2007 sur le site Internet de Science et Institut des Politiques
Publiques. (Science & Public Policy Institute), parmi d’autres endroits, et a été réédité ici avec
une permission.


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Propriété littéraire, 1993 jusqu’a 2007 Éco World Inc. Tous droits réservés EcoWorld,
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commerce déposées d’EcoWorld Inc.
Traduit en français par Yves Vinet le 13 avril 2008.

 



 


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