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Les pesticides à l'origine d'un désastre sanitaire aux Antilles
 
la seule solution réside dans l'utilisation de bananes OGM.
Les pesticides à l'origine d'un désastre sanitaire aux Antilles
[17/09 - 09h29]

http://actu.dna.fr/070917062514.gjljflec.html

Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier, le 02 août
2007 à La Turballe

Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier a estimé lundi sur Europe 1
que la situation était "très grave" aux Antilles, où l'utilisation
massive de pesticides dans l'agriculture a conduit à un "désastre
sanitaire", selon un rapport qui doit être rendu public mardi.

"C'est une situation très grave", a estimé M. Barnier.

Le ministre a expliqué que cette situation était imputable à une gestion
dans le passé qui a "des conséquences sanitaires aujourd'hui", notamment
sur la "qualité des terres".

"Nous traiterons la question du chlordécone, en ce qui nous concerne,
avec la plus grande transparence", a encore assuré M. Barnier. Il a fait
valoir qu'après le désastre du cyclone Dean, qui a ravagé en août de
multiples plantations de bananes, l'occasion se présentait de replanter
" avec peu ou pas de pesticide, d'aller vers la banane zéro pesticide".

Selon le cancérologue Dominique Belpomme, dont le rapport doit être
rendu public mardi à l'Assemblée nationale, la Martinique et la
Guadeloupe ont été "empoisonnées" par des pesticides menant à un
" désastre sanitaire".

Le cancérologue, qui a conduit récemment une mission scientifique dans
ces deux départements d'Outre-mer pour mesurer les conséquences de
l'usage massif de pesticides par l'agriculture antillaise, estime que
" l'empoisonnement concerne le sol et l'eau".

Parmi les produits incriminés figurent "le chlordécone, le paraquat
(interdit très récemment) et plusieurs dizaines d'autres pesticides
utilisés dans des conditions opaques", explique le professeur Dominique
Belpomme.

Il a constaté que le taux des cancers de la prostate est "majeur" aux
Antilles mais que les scientifiques n'ont "pas encore la preuve
é pidémiologique" qu'ils sont "liés au chlordécone", un produit que "la
France a interdit en 1990 sur son territoire, sauf... aux Antilles",
a-t-il précisé.

Source : AFP

 



 


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