On entend
et on profère chaque jour bien des jugements sur l'état
climatique de notre planète. Mais sont-ils exacts ? Ou
s'agit-il d'idées reçues ? Voici quelques éléments
de réponse.
Nota : contrairement à la
plupart des textes de ce site, celui-ci est introductif et ne
comporte donc pas de références scientifiques,
pour ne pas en alourdir la lecture. Si un sujet vous intrigue,
reportez-vous aux textes de la catégorie concernée,
où vous trouverez des articles de synthèse référencés.
Et si ces textes n'existent pas encore sur les thèmes
qui vous intéressentc'est qu'ils sont
en préparation ! la fonction commentaire permet de poser
des questions. Enfin, la liste des liens en page d'ouverture
renvoie à des sites d'information utiles pour approfondir.
Généralités
sur le climat
Le climat de la Terre
a toujours varié.
Vrai
La variabilité est le propre du climat. Les éléments
de stabilité n'y sont en fait induits qu'artificiellement
par les chercheurs (sous forme de moyenne de référence
par exemple). Durant l'essentiel des ères Secondaire
et Tertiaire (soit 220 millions d'années), la Terre
a été bien plus chaude qu'aujourd'hui.
La période actuelle est dite interglaciaire, c'est-à-dire
qu'il s'agit d'une période chaude entre
les glaciations régulières de l'ère
Quartenaire.
Le climat présente
des variations cycliques.
Vrai
Les principaux cycles sont de nature astronomique et ont été mis
en lumière par M. Milankovitch dans les années
1920 : cycle d'excentricité de l'orbite (tous
les 100.000 ans env.), cycle d'inclinaison de l'axe
polaire (tous les 40.000 ans env.), cycle de précession
des équinoxes (tous les 20.000 ans env.). Le schéma
ci-dessous montre les variations de températures des 400
000 dernières années d'après les forages
des glaces à Vostok (CO2, deutérium). Nous nous
situons dans une période chaude, mais moins que d'autres
interglaciaires récents. Source.
Le climat actuel est exceptionnellement
chaud.
Faux
Comme le démontre à nouveau le schéma
ci-dessus, nous ne nous situons pas dans une période
exceptionnellement chaude. Si l'on se concentre sur les
20.000 dernières
années (schéma ci-dessous, source identique),
le constat est le même. Les températures ont
même
connu dans les 10.000 dernières années des
hausses plus importantes que celles constatées aujourd'hui.
Les chercheurs débattent sur ce point, en fonction
des techniques d'évaluation retenues pour
connaître
les températures passées. Mais les débats
en question se jouent à des dixièmes de degré seulement.
Ils ne remettent pas en cause le caractère normal
des températures actuelles du globe à l’échelle
des temps géologiques.
Notre interglaciaire
est malgré tout
le plus chaud du Quarternaire.
Faux.
A nouveau, les forages glaciaires et les études
paléoclimatiques ont montré que précédent
interglaciaire (appelé Eemien) était 1 à 3 °C
plus chaud lors de son maximum thermique. Or, par rapport à cette époque,
notre atmosphère a déjà connue une hausse
de 30% de CO2 et de 130% de CH4 (méthane). La variabilité naturelle
du climat à l'échelle des temps géologique
est pour l'instant plus forte que sa variabilité forcée
par l'homme.
Isoler une donnée du climat n'a pas de sens.
Vrai
La notion de « climat global » elle-même
na pas vraiment de réalité. Il existe un
système
complexe de circulation et de transformation de certaines
grandeurs physiques (énergie, eau, chaleur, pression,
etc.) se traduisant par des régularités locales
(les climats de la Terre). Les chercheurs et le grand public
se focalisent souvent
sur des données isolées, comme la hausse
moyenne des températures, qui n'ont guère
de sens en elles-mêmes. Tous les scientifiques considèrent
par exemple qu'un réchauffement global peut
se traduire par des refroidissements locaux impossibles à prévoir.
Le réchauffement
actuel est global.
Faux
Une réévaluation des données du XXe siècle
par le Climatic Research Unit (CRU) a montré en
2003 que le réchauffement constaté dans les
deux périodes
1920-1944 et 1977-2001 n'est statistiquement significatif
que dans 10 à 20 % des grilles de la planète.
Ces grilles correspondent à un maillage tridimensionnel
ayant 5° de latitude et de longitude de côté,
utilisé par
les chercheurs pour modéliser le climat. Cela signifie
donc que les évolutions de températures constatées
dans 80 à 90% des grilles ne sont pas assez significatives
pour les inscrire dans un réchauffement à long
terme.
Le climat s'apprécie
sur le long terme.
Vrai
Les médias ont coutume de faire grand bruit des « records » (année-record,
sécheresse-record, tempête-record, cyclone-record,
innondation-record) et ces événements exceptionnels
en viennent à masquer la réalité, à savoir
les tendances lourdes et lentes du climat. Il est rare
que l'on puisse statuer sur une telle tendance sans avoir
des données
fiables sur plusieurs décennies de recul. La carte
ci-dessous montre les variations de l'année
2004 par rapport à la
décennie précédente. Un sceptique
de mauvaise foi pourrait dire : l'année 2004
montre un arrêt
brutal du réchauffement, avec d'évidentes
tendances au refroidissement dans la majeure partie de
l'Hémisphère
Nord. Mais ce serait bien sûr une extrapolation non
fondée.
Le camp des alarmistes ne se prive pas de ce genre de subterfuges.
(Source)
Gaz à effet
de serre
Les gaz à effet de serre
sont dangereux pour la planète.
Faux
Sans eux, la Terre serait invivable ! L'effet de serre
désigne le piégeage par l'atmosphère
du rayonnement infrarouge émis par la Terre. Sans
l'effet
de serre naturel de notre atmosphère, les températures
moyennes de globe seraient de 30 °C inférieures à celles
que nous connaissons et la vie ne pourrait exister, si
même
elle existait, que sous des formes bactériennes
rudimentaires.
Les gaz émis par
les activités humaines occupent désormais
une part prépondérante dans l'effet de serre.
Faux
Les gaz à effet de serre émis par les activités
humaines (gaz carbonique, méthane, ozone, protoxyde
d'azote, halocarbones) sont bien sûr en augmentation
constante depuis la Révolution Industrielle et le
boom démographique
de l'humanité. Mais leurs effets cumulés
comptent pour 3 W/m2, bien loin des 155 W/m2 dus à l'effet
de serre naturel.
On ne sait pas
quantifier la part humaine (anthropique) dans le réchauffement
actuel
Vrai
Les modèles affirment que l'homme a une responsabilité dans
le réchauffement constaté depuis 1860, mais
ils ne savent pas la mesurer : l'amplitude des températures
est trop faible, la résolution des modèles
trop grossières, certains forçages trop mal
connus. Autant dire que l'on nage dans le brouillard
: les gaz à effet
de serre peuvent représenter 30, 60 ou 80% du réchauffement
observé (ce qui reste peu de toute façon).
Les décisions prises en ce domaine (comme le protocole
de Kyoto) reposent sur des incertitudes majeures.
Une diminution du CO2 atmosphérique
pourrait elle aussi aboutir à des catastrophes.
Vrai
En l'état actuel de nos connaissances et des modèles
informatiques, les chercheurs sont incapables de prévoir
avec certitude les effets locaux d'une variation
quelconque d'un élément du climat.
Cela signifie qu'une
baisse du CO2 pourrait aussi bien avoir des
conséquences
néfastes pour telle ou telle partie du monde. Par
définition,
l'imprévisibilité structurelle de la
météo
(et du climat local) se traduit par toutes sortes de catastrophes
locales (sécheresses, innondations, cyclones, etc.).
Les gaz à effet de serre ne sont pas l'alpha
et l'oméga
du climat sur Terre. Et l'idée que l'homme
pourrait stabiliser un système aussi complexe par
des décisions simples n'a guère de
sens.
Le réchauffement récent
est directement associé aux concentrations de CO2 et
autres gaz à effet de serre.
Faux
Si « directement » signifie un rapport de causalité direct
et immédiat. Entre 1918 et 1940, la surface s'est
réchauffée assez vite (de l'ordre de 0,4
K) avec une concentration de CO2 croissant de
7 ppm. Entre 1940 et 1970, la surface s'est refroidie
(de l'ordre de 0,1 K) avec des concentrations de CO2 augmentant
de 18 ppm. La relation n'est donc pas linéaire
(cf. schéma ci-dessous). En fait, l'évolution
des températures du globe dépend de bien
d'autres
facteurs, dont la plupart sont naturels. A commencer par
l'activité du
Soleil, qui est la vraie centrale énergétique
du climat. Et d'autres facteurs anthropiques (usages
des sols, aérosols) influent le climat, mais ils
sont aujourd'hui très mal pris en compte par les
modèles, et même
très mal mesurés à la base.
Le CO2 est un fertilisant
naturel.
Vrai
Les plantes l'utilisent pour leur croissance et des études
ont d'ailleurs permis de constater que des concentrations
importantes de CO2 au-dessus des villes favorisent
la pousse de la végétation. Inversement,
l'idée
qu'il suffirait de planter des arbres pour piéger
le CO2 ne fonctionne pas. D'une part,
après
leur première phase de croissance, les végétaux émettent
plus de CO2 qu'ils n'en consomment
du fait de la décomposition. D'autre part,
on a récemment
découvert que les plantes émettent du méthane,
dont l'effet de serre est plus puissant que celui
du gaz carbonique.
La réduction des émissions
de gaz à effet de serre fait l'unanimité politique.
Faux
Car cela dépend de quel point de vue on se place.
Les pays riches peuvent se permettre de financer une évolution
(relativement) rapide de leur modèle énergétique.
Mais pour beaucoup de pays en voie de développement,
ce genre de mesures est perçu comme un frein à leur
croissance, donc au bien-être matériel de
leurs populations. Le principe du rachat de « droits
de polluer » aux
pays les plus pauvres est aussi analysé par certains
comme une forme déguisée d'impérialisme.
Il faut donc se méfier des interprétations à sens
unique, dont les Occidentaux sont familiers.
Causes
et effets du réchauffement
Le réchauffement récent
(depuis 1977) est très élevé.
Faux.
Il suffit de regarder les bases de données internationales,
notamment Nasa Giss. Le réchauffement 1977-2006 s'élève à 0,49°C.
Le réchauffement 1916-45 à 0,41 °C. Sur ces
deux périodes de trente ans, neuf centièmes de
degré de différence seulement... alors qu'il y
a beaucoup plus de gaz à effet de serre aujourd'hui
qu'hier.
Seuls les gaz à effet
de serre humains peuvent expliquer le réchauffement récent.
Faux.
Bien d'autres facteurs y contribuent. Par exemple, l'activité solaire
1950-2000 a été plus forte qu'à toute autre
période de 50 ans depuis 1750 (et même depuis 7.000 à 12.000
ans selon certains astrophysiciens). Les nuages bas, qui reflètent
le plus le rayonnement entrant du soleil, ont régulièrement
diminué depuis 1990, ce qui représente un forçage
positif supérieur à celui des gaz à effet
de serre sur la période récente. Les émissions
d'aérosols sulfatés (SO2) ont diminué depuis
les années 1980 en Europe, aux Etats-Unis, puis en Asie.
Or, ces aérosols ont plutôt pour effet de refroidir.
El Nino a connu ses records du XXe siècle dans la période
récente (en 1997-98 notamment). Tous ces phénomènes
sont mal modélisés, donc mal pris en compte par
les modèles.
Un réchauffement peut
avoir des conséquences positives.
Vrai
Les experts du GIEC sont mandatés pour évaluer
des risques et se concentrent logiquement sur ceux-ci.
Mais un réchauffement de la planète n'aurait
pas de que de conséquences négatives. Exemple
parmi d'autres : les modèles annonçant
une hausse simultanée des températures, des
précipitations
et du CO2 atmosphérique prévoient
de facto un accroissement des zones fertiles, ce qui peut être
une bonne nouvelle pour des populations déshéritées.
La tempête de 1999 et
la canicule de 2003 sont des effets du réchauffement
climatique.
Faux
On ne peut pas rattacher un événement unique
au réchauffement. Il faut une succession anormale
de tels événements
sur une période longue (plusieurs décennies)
pour y voir la marque d'une modification durable des conditions
climatiques. Et avant d'accuser le réchauffement,
il faut vérifier que des mécanismes plus
simples ou plus précis n'expliquent pas les
phénomènes étudiés.
Les cyclones sont
de plus en plus fréquents.
Faux
Le nombre annuel de cyclones tropicaux (ouragans dans l'Atlantique,
typhons en Asie) est resté stable depuis un siècle,
entre 80 et 90 par an en moyenne. On a récemment émis
l'hypothèse que les cyclones gagnent en intensité (classe
4 à 5), mais ce résultat est incertain car
les techniques de mesure ont varié depuis 20 ans
et ne permettent pas de délimiter clairement entre
les cyclone d'intensité 3,
4 ou 5 (le nombre des cyclones des classes d'intensité 3,
4, 5 est quant à lui resté stable).
Les Alpes perdent
leurs neiges du fait du seul réchauffement anthropique.
Faux
Il est exact que les glaciers alpins reculent et que le
réchauffement
est en partie en cause, mais ils ont augmenté dans
les années 1960 et 1970 (alors que les émissions
humaines de gaz à effet de serre augmentaient aussi)
et ils étaient
plus petits voici 3500 ans qu'aujourdhui. La perte
des glaces actuelle s'est amorcée dès
le XIXe siècle, à la sortie dun épisode
européen très froid appelé Petit Age
Glaciaire (1550-1850).
Le Kilimandjaro fond depuis
longtemps.
Vrai
Comme dans le cas des Alpes, le grand glacier tropical
n'a
pas attendu les récentes émissions de gaz à effet
de serre pour amorcer son recul. Il avait déjà perdu
45% de la surface de ses glaces entre 1912 et 1953. Et
il en a encore perdu 21% dans les années 1960 et
1970, malgré un
refroidissement global constaté à l'époque.
Les pôles fondent à une
vitesse accélérée depuis plusieurs décennies.
Faux
Les pôles présentent des variations décennales
fortes, notamment dues à de larges oscillations
du couple océan-atmopshère (oscillations
australe, arctique, nord-atlantique : NAM, AO, NAO...).
Dans l'ensemble, l'Antarctique
aurait tendance à refroidir et ses glaces à progresser
(à l'exception de la Péninsule) ; l'Arctique
présente un bilan plus contrasté, avec des
pertes en surface, des gains en altitude (pour le Groendland),
et une
diminution depuis deux décennies de la banquise
permanente sur l'Océan arctique, surtout en été.
En 2006, certains chercheurs estiment encore que l'on se
situe dans
le cadre de la variabilité naturelle, notamment
pour le Pôle Nord dont les fluctuations sont fréquente.
Le réchauffement
met déjà un grand nombre d'espèces
en péril.
Faux
Les trois principales menaces sur la biodiversité sont
la surexploitation locale de ressources, la fragmentation
de l'habitat naturel et la pollution. Les chercheurs ont
identifié de
nombreuses modifications dans le comportement des espèces
liées au climat, comme par exemple la relative précocité du
bourgeonnement ou des pontes, les changements d'aires
ou les variations d'altitude de populations. Dans
l'ensemble,
ces variations sont de faible amplitude et constituent
des adaptations prévisibles à des changements
locaux. La vie procède
en permanence par de telles adaptations : il serait anormal
de ne pas constater des modifications dans le comportement
des organismes
et des espèces.
Des maladies comme
le paludisme vont resurgir rapidement du fait du réchauffement.
Faux
La température n'est qu'un élément
parmi d'autres du cycle de vie des agents infectieux
(virus, bactéries ou parasites). Si l'on prend
l'exemple
souvent cité du paludisme, il était encore
endémique
dans le sud de la France jusqu'au milieu du XXe siècle,
malgré des températures plus froides qu'aujourd'hui,
et même fort répandu dans l'Angleterre du
XVIIIe siècle, qui battait des records de froid.
La majeure partie des microbes tropicaux bénéficient
de températures
relativement constantes tout au long de l'année
et ne supportent pas les amplitudes thermiques des zones
tempérées.
Ils ne peuvent s'y installer durablement. Des épidémies
circonscrites dans un temps et un lieu donnés sont
possibles elles
ont déjà lieu aujourd'hui, mais tiennent à la
circulation des hommes et des marchandises (infectés)
plus qu'au réchauffement.
Le
GIEC, la science et le climat
Il existe aujourd'hui
un consensus scientifique sur le climat.
Faux
Le seul accord concerne quelques données de base
: la température s'est élevée de 0,6°C
entre 1860 et 2000, les concentration de CO2 ont augmentée
de 30% en 200 ans. Mais l'interprétation de
ces données et leur projection dans l'avenir
divisent encore les climatologues. Les rapports publiés
par le GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts
sur l'évolution
du climat IPCC en anglais) ne représentent
que cet organisme. Par ailleurs, le consensus est néfaste
aux progrès de la science, qui repose sur l'autocritique
permanente des hypothèses concurrentes.
Les modèles
informatiques des climatologues ne sont pas fiables.
Vrai
Ces modèles sont des formes très rudimentaires
du fonctionnement du climat, en particulier de la circulation
océan-atmosphère, des échanges radiatifs
et convectifs entre la surface et la tropopause (sommet
de l'atmosphère).
Pour que de tels modèles soient valides, au moins
deux conditions sont nécessaires : que les mécanismes
du climat soient biens simulés et que les données
existantes (le passé) soient fiables. Aucune de
ces conditions n'est remplie. A titre d'exemple,
les modèles
climatiques sont incapables de représenter précisément
le cycle de la vapeur d'eau, qui est le principal
gaz à effet
de serre sur Terre (entre 60 et 80% de l'effet de
serre) et la principale rétroaction attendue d'ici
2100. Et il existe de nombreux débats entre experts
sur la fiabilité des
données paléoclimatiques aussi bien que sur
les données actuelles.
Les prévisions
actuelles des experts ont une marge d'erreur de 300%.
Vrai
La dernière fourchette en date proposée par
le GIEC pour l'augmentation de la température
au XXIe siècle
se situe entre 1,4 et 5,8 °C, soit 300% d'incertitude.
Le problème, c'est que ces experts sont explicitement
mandatés pour évaluer les risques et conseiller
les décideurs politiques. Des prévisions
aussi floues ne remplissent pas vraiment leur rôle.
Les principales
incertitudes viennent des émissions humaines.
Faux.
Les scénarios d'émission (SRES) expliquent une
partie des variations de la fourchette 2100. Mais une autre partie
(plus importante, même dans le rapport GIEC AR4 2007) de
l'incertitude vient de l'incapacité des modèles
actuels à estimer la sensibilité climatique au
doublement CO2 (c'est-à-dire l'effet sur les températures
de surface d'une hausse de 280 ppm du CO2 et de toutes ses rétroactions
qui s'ensuivent). Les modèles ont très peu progressé depuis
quinze ans sur l'estimation de la vapeur d'eau, du gradient thermique,
de la nébulosité qui forment aujourd'hui encore
les principales sources d'incertitude pour l'évolution
du climat.
Dernière modification
: 29 janvier 2007.
Le GIEC est objectif
et n'a
pas de préjugé
Faux
Plusieurs experts internationaux travaillant pour le GIEC
dans des domaines très différents (réchauffement
de l'atmosphère, validité des modèles,
activité cyclonique) se sont plaint des parti-pris
des auteurs principaux mandatés par cet organisme.
Deux ont démissionné pour cette raison, considérant
qu'il est impossible de réaliser un travail
scientifique correct si l'on a déjà une
idée préconçue
du résultat de ses recherches.