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Nelson Mandela n'est plus «un terroriste»
 

 

Si un homme comme Nelson Mandela figure aux Etats-Unis sur la liste des terroristes, on peut imaginer les êtres humains merveilleux et exemplaires qui peuvent figurer sur ce genre de liste... Si Jésus était vivant aujourd'hui, il figurerait sur ce genre de liste au même titre que Gandhi et Bouddha... Quelle honte pour les Etats-Unis ! Mais, ce qui est sûr, c'est que l'on ne trouve sur ce genre de liste aucun représentant officiel du gouvernement israélien ordonnant des assassinats politiques ou des meurtres de civils palestiniens.... vous avez dit "deux poids, deux mesures" ?


http://www.lefigaro.fr/international/2008/06/28/01003-20080628ARTFIG00503-nelson-mandela-n-est-plus-un-terroriste.php

C.J (lefigaro.fr) avec AP et AFP
28/06/2008 | Mise à jour : 14:13 | Commentaires 16

Nelson Mandela entouré par Will Smith et Annie Lennox lors du concert 46664 à Hyde Park à Londres. Crédits photo : AFP

Des parlementaires américains ont rédigé un projet de loi pour retirer de la liste noire américaine du terrorisme le nom de l'ancien président sud-africain. L'ANC a été considérée par Washington comme une organisation terroriste, au temps de la Guerre froide.

» Quand le Tout-Londres fête les 90 ans de Mandela

George Bush s'apprête à faire un cadeau inestimable à Nelson Mandela. Celui qui fut le leader du Congrès National Africain (ANC) et héros de la lutte contre l'Apartheid va pouvoir aller et venir librement aux Etats-Unis et ne sera plus considéré comme un terroriste potentiel. Le président américain a reçu du Congrès un projet de loi visant à retirer des bases de données de l'immigration américaine le nom de l'ancien prix Nobel de la Paix et va le signer très prochainement. Jusqu'à présent le nom de Nelson Mandela et celui de ses compagnons de l'ANC, figurait sur la liste des personnes à surveiller. Le Secrétaire d'Etat devait certifier que le vieux leader africain n'était pas un terroriste pour que Nelson Mandela puisse pénétrer aux Etats-Unis.

La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice avait expliqué aux parlementaires en avril que la situation la gênait. «Il est franchement assez embarrassant de devoir autoriser mon homologue, le ministre des Affaires étrangères d'Afrique du Sud, à venir, sans parler de ce grand dirigeant, Nelson Mandela», avait-t-elle déploré. Pendant la Guerre froide, les Etats-Unis considéraient en effet l'ANC comme une organisation communiste souhaitant briser le régime pro-occidental de l'Afrique du Sud. Depuis la législation introduite dans les années 80, sous Ronald Reagan, les membres de l'ANC pouvaient se rendre au siège des Nations unies à New York, mais pas à Washington ou dans le reste des Etats-Unis. L'ANC, au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1994 et l'abolition de l'Apartheid, a été retiré de la liste des organisations terroristes il y a plusieurs années, mais étrangement ses membres sont restés consignés dans les listes de personnalités à surveiller de l'immigration américaine.


Mandela : «de nouvelles mains doivent soulever le fardeau»

Ce projet de loi intervient alors que Nelson Mandela fêtait vendredi avec quelques semaines d'avance son 90e anniversaire à Londres avec un concert grandiose. A l'affiche de cet événement destiné à récolter des fonds au profit de la fondation Mandela contre le sida : Amy Winehouse, le groupe Queen accompagné de Paul Rodgers, Zucchero, Joan Baez ou les Sugababes. Un total de 46.664 billets a été vendu, nombre correspondant au matricule de Nelson Mandela pendant les 27 ans qu'il a passés en prison.

Au milieu du concert de trois heures et demie, l'ancien président sud-africain, tout de noir vêtu, a pris la parole pour appeler le monde à poursuivre sa mission. S'appuyant sur une canne et soutenu par son épouse, d'un pas lent et hésitant, le vieil homme, souriant mais paraissant très frêle, s'est avancé jusqu'aux micros sous les applaudissements de la foule, qui a ensuite entonné «Happy Birthday».»Là où règnent la pauvreté et la maladie, y compris le sida, là où des êtres humains sont opprimés, il y a encore du travail à faire», a averti l'ancien prisonnier des geôles sud-africaines. « Nous disons ce soir, après près de 90 ans d'existence, qu'il est temps que de nouvelles mains soulèvent ce fardeau. Il est entre vos mains. Je vous remercie», a-t-il conclu sous un déchaînement d'applaudissements.

Au cours d'un dîner caritatif mercredi à Londres, Nelson Mandela avait créé la surprise en rompant un silence de plusieurs années sur le Zimbabwe, dénonçant la «tragique défaillance de la direction» du pays dirigé par Robert Mugabe.

 



 


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